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zaouanne
29 octobre 2008

Comme un conte, enfin le début…

Cela commence toujours comme un conte de fées. Alors…

… Il était une fois un bel homme, Dominicain de son état civil. Célibataire ? Oui – à priori -. Il est charmant et charmeur.

Le second protagoniste est la femme, blanche et identifiée comme étrangère, jolie, pas jolie mais sans aucun doute en attente de l’amour.

La rencontre est facile. Le premier est à l’affut d’un ticket pour sortir de son pays et avant tout de l’argent qui fera de sa vie de douces journées, entre amis, boisson et danse. La seconde est en manque d’amour, de sentiments romantiques, du prince charmant (on n’a oublié de lui dire que c’était un mythe). Elle vient d’un pays où les hommes ne savent plus parler aux femmes.

Il sait parler, séduire, les mots sont fluides, ils évoquent l’amour éternel, le mariage, les enfants, une pluie de paillettes tombent devant les yeux de l’élue. Comme un magicien, il envoûte sa proie qui ne demande qu’à être prise sous le charme.

Elle, elle croit tout, qu’elle est la plus belle, que l’avenir est radieux, qu’elle est si chanceuse d’avoir croisé son chemin. Quelques voix lui murmurent de faire attention, elle ne les écoute pas. On se trompe, on veut seulement gâcher son bonheur. Alors, elle plonge.

Les premières fois sont belles. Elle est cajolée, dorlotée comme elle ne l’a jamais été. Il est attentionné, au chevet de leur amour.

Doucement, il lui demande de l’argent. Oh ! Ce n’est que pour aider un membre de sa famille malade, réparer sa voiture sans laquelle il ne peut la promener, pour, pour, pour… Les raisons ne manquent pas et sont toujours louables. Elle, elle se dit qu’elle serait égoïste de ne pas l’aider, après tout elle a eu la chance de naître dans un pays dit « riche », elle.

Peu à peu elle devient son intraveineuse. Il ne peut se passer d’elle et lui dit par des mots doux. Cependant son affection est déjà un peu moins brillante. Elle ne veut rien voir, elle l’aime. Elle lui trouve des excuses, elle le défend face à l’entourage qui lui soutient qu’elle entretient un gigolo, un sanki panki dominicain.

Ça y est le mot est lâché, mais elle le repousse de toutes ses forces. Non il ne l’est pas. La preuve en est qu’il veut lui faire des enfants. Les complications arrivent alors car… il est marié et déjà père. Mais juré, il ne l’aime plus et son plus grand bonheur serait de se marier avec elle, donc il lui demande de payer le divorce. Alors elle paye pour l’épouser, elle paye pour abriter leur foyer. Elle travaille – ou elle puise dans ses réserves - et lui se ballade.

Le premier enfant arrive, il est de moins en moins là, elle se charge de tout. Doucement elle se rend compte qu’elle est malheureuse. Il rentre tard le soir, elle l’attend, son cœur rongé par l’anxiété. Il sort beaucoup – sans elle -, il lui ment, mais avec une telle dextérité, elle ne sait jamais distinguer le vrai du faux. Il ne l’aime plus (ou l’a-t-il jamais réellement aimé un jour, c’est une question abyssinale dans laquelle elle ne veut plonger), il n’est plus attentionné, le charme s’est dissipé. Les paillettes sont tombées par terre et ont été balayées depuis longtemps par le vent.

Et elle, elle est là, prise au piège. Que faire ?

Certaines femmes ravalent leur amour-propre et continuent cette vie cahin-caha, se repliant sur les enfants. D’autres, se font tout simplement larguer après que leur sanki panki ait épuisé toutes les ressources financières ; c’est un homme de proies, il reprend la chasse. Enfin, quelques unes arrivent à le quitter, non sans dégâts au cœur.

C’est une triste histoire ? La vérité n’est pas toujours belle à entendre. Les Dominicains sont diaboliquement forts quand il s’agit d’amour. A consommer avec modération et les yeux ouverts.

NB : Je tiens à préciser que tous les Dominicains ne sont pas des gigolos. Je parle ici des sanki panki que l’on trouve en grand nombre dans les stations touristiques. Il y a par ailleurs la version féminine dominicaine qui sait harponner l’homme comme un pêcheur ses poissons. Il n’en reste pas moins que le pays est d’un caractère latin indéniable au sang chaud…

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Commentaires
V
Mon frère est en train de se faire avoir par une dominicaine rencontrée en avril 2017. Après une rupture et avoir été victime d'un brouteur pendant des mois sur le net, il refuse de croire que la dominicaine lui ment car contrairement au brouteur elle est réelle. On ne sait plus quoi faire, actuellement il envoie de l'argent pour l'aider à faire son passeport et celui de sa fille dans le but d'obtenir un visa, même s'il nous jure qu'il ne va pas l'épouser
zaouanne
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